Je déambulais sur la plage après le marché nocturne.
Ce dimanche soir, la Charente maritime avait un goût dont le ciel reflétait
ses écorces de fruits mûrs.
Dans le silence du ressac, j'entendais le cliquetis des nombreux bracelets fins.
Stupéfait, la première fois.
Perdu, comme ce voyageur autour d'une verdine éclairée de lune.
Je n'avais jamais vu une silhouette s'énivrer, tapant du pied nu le feu de son corps.
Mon Dieu qu’elle était Belle!J’avais l’impression de boire une terre cognac aux arômes floraux.
La jupe ample virevoltant la danse du désir avec la beauté du diable
serpentant dans mon esprit éméché.
Envoûté l'espace d'un instant,
Sa main sur la hanche, les notes brûlantes passant de l'autre main, le tambourin aux gestes gracieux comme au temps d'Esmeralda.
Sans rien savoir de sa migration lointaine.
En marchant sur la passerelle, résonnaient encore les syllabes hurlées.
Quelle rencontre ! Et cerise sur la mantille, tu m'apprends le mot verdine.
RépondreSupprimerSuperbe texte, Laurent. J'ai adoré.
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Peut être que ton coeur est une verdine éclairée de lune.Les personnes que tu apprécies sont remplis de joie car la vie est pulsatile.
SupprimerVerdine? J'ai aussi appris ce mot. J'aime ton écriture, elle a un charme particulier, comme un bonbon qu'on laisse fondre sur la langue. On ressent tellement de choses à te lire. Bises alpines.
RépondreSupprimerMerci pour les compliments, si je comprends bien mon écriture a le goût du Ricola. Sourire.
SupprimerJe t'embrasse sur les joues.