j'étais parti dans la fraicheur du matin,
Depuis que je réfléchissais à ma reconquête amoureuse, "Ai no corrida" retentissait dans la voiture maintenant je me trouvais aux confins des départements de la Sarthe, Loir et Cher pas très loin du vignoble de Jasnières.
Je savais que j'allais la retrouver mais quand? Comment pouvais-je m'y prendre? Hormis mon cœur touché par l'intuition, je voyais mes sentiments s'attendrir dans les paysages jadis traversés.
La nature d'une femme reste toujours énigmatique, on ne sait jamais à quel moment leur ténacité flanche.
Depuis quelques mois, je cherchais le point sensible qui ferait mouche pour la faire passer par toutes les sphères de l'amour mais je crois que je prenais conscience que je pouvais la perdre à tout jamais.
Le silence me faisait ressentir le manque avec certitude où chaque instant passé auprès d'elle était un bonheur mais le bonheur c'est de s'intéresser au vide plutôt s'intérioriser car il n'y pas de vide dans le vide.
L'absence ouvre les portes de la compréhension de l'amour. Pourquoi elle et pas une autre?
Calé dans le fauteuil de la voiture.
Les images charnelles du paradis perdu revenaient sans cesse. Quand une femme ondule légèrement sur vous pendant que vous êtes à demi couché vous offrant ses beaux seins c'est comme un soleil en cloche, ça bourdonne, tu sens la vie avant que sonne le glas.
Quand on aime, il faut comprendre car en amour il y a toujours un fil invisible même quand on est séparé.
Le mystère de l'amour nous entraîne loin, très loin On ressent ces choses là, ça tiraille même si ça ne s'éclaircit pas comme on le souhaiterait.
La réponse sonne toujours dans un face à face spirituel où les sentiments dansent dont jaillissent finalement de ce qu'on a de plus pur la vulnérabilité.
Sur ces pensées, je remontais le son, la route était belle.
Les pensées inspirées par l'amour donnent de bien jolies phrases et des images délicieuses. J'aime bien la femme qui ondule...
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