jeudi 22 octobre 2020

Là bas



Après avoir quitté le pont de Sèvres, je sais qu'au jardiland du coin à Chartres, il y a de la bruyère, c'est une fleur pour les pierres tombales, une fleur costaude.

En ce dimanche soir d'automne, Voilà ce que je me raconte, je déteste l'autoroute mais je ne crains pas la panne des sens.

Cinq cents bornes pour penser à toi, 

De toute façon, je ne sais même plus si tu habites encore Lorient.


Si je pouvais te rejoindre...

Là-bas, il y a le bout du monde

Les dunes, les coups de vents
L'océan qu'on dénude
Des coques de sable
Que le vent ébroue
Au risque d'égarer la perle rare
L'immunité acquise
en regardant le ciel
Les rochers sur l'estran
Mais quand la pluie mouille ton visage
Au loin du rivage
Je te trouve encore plus belle

mardi 13 octobre 2020

Automne


 Les incertitudes s’estompent dans l'humidité odorante

Même

L’effervescence du calme me pèse

Les belles phrases murmurées aux arbres, au vent

Aux couleurs invisibles,

J'ai comme l'impression d'avoir perdu le goût des choses
Pourtant j'aime respirer les odeurs de fumée
Les pensées en deçà du silence
Les poussières d'ombres qui m'empêchent de voir clair
Où j’emmitoufle souvent la discrétion étrange d'un amour de solitude

lundi 12 octobre 2020

Recette de maman express

 



Tout d'abord, le pâté aux prunes est une spécialité angevine.

Il faut acheter deux pâtes brisées pur beurre comme pour la tourte.
1 kg ou 1,2 kg de prunes vertes reines claude assez mûres suivant le diamètre du moule.
2 sachets de sucre vanillé.
Prévoir beurre, jaune d'oeuf et un peu de lait.

On dispose la première pâte, on pique à la fourchette pour éviter que la pâte gonfle. Après avoir nettoyé à l'eau les prunes, il faut les équeuter.
On dispose les prunes entières vertes reine-claude, serrées les unes contre les autres sur toute la pâte. (surtout ne pas les dénoyauter, c'est ce qui donne le goût).
Généralement 1 kg suffise pour la totalité du plat. 
On saupoudre deux sachets de sucre vanillé sur les prunes, quelques noisettes de beurre aussi. Ensuite, on rabat l'autre pâte brisée sur le dessus,
Suivant la dextérité de chacun, on essaye un effet torsadé tout doucement sans casser la pâte en soudant bien pour éviter que le jus passe au dessus.
Dans un ramequin, un peu de lait, un jaune d'œuf,  avec le pinceau on badigeonne le dessus pour le doré. On fait un trou au milieu comme sur la photo.
Préchauffer le four durant dix minutes à 180°,  ne pas ouvrir avant un quart d'heure pendant la cuisson.
Prévoir une heure.
Laisser refroidir, c'est assez long.
Vous pouvez le déguster au choix tiède ou froid.
Dans la tradition angevine, on boit ça avec un côteau du layon bien frais.

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