Dernière lueur sur les planches en bois d'azobé
De ce vent iodé, je quitte l'humeur marine où j'ai libéré ta silhouette aux alentours
Etrangement, les lampadaires éclairent à peine le sol sous l'ombre jersey des villas normandes
Devant les boutiques
Je marche tranquillement
Tant les vitres miroitées font l'enseigne des lettres lumineuses
Souffle la bise, d'un monde transparent
Le temps
Le silence
Ce bruissement à travers les alvéoles
Se reflètent les gouttes de pluie sur la baie
Comme l'accroche-cœur pour dégrafer au fond, les senteurs marines
Mais avant, un peu d'irrévérence
Sous la ville endormie, dans la fumée du rêve
Je ne peux m'empêcher d'imaginer, les pensées qui éclaboussent quelques lumières douces pour se baigner dans la fantaisie de tes vagues
Azobé...encore un nouveau mot que tu m'apprends...
RépondreSupprimerTu es une bibliothèque, mon cher Laurent.
Et tu écris là un de tes plus beaux poèmes.
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Ma chère Célestine, tu as sûrement foulé les planches à Deauville célibataire, en couple amoureux?
SupprimerSur la côte normande, j'aime Houlgate qui à mon sens à plus de charme que Cabourg.
Les planches à Deauville, oui, mais pas en amoureux et je le regrette : une lacune qui reste à combler...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
La main d'un homme qui enlace celle d'une femme, c'est un peu comme la citation de Rimbaud, l'horizon de la mer me fait penser à l'éternité.
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