Les journées étaient longues, il ne fallait pas oublier les gourdes d’eau pour s’asperger le cou et le visage.
appelaient communément « johnnie » du fait de leur petite taille parce qu’ils étaient souvent accompagnés de leurs jeunes enfants.
La séparation durait six longs mois.
C’était sa 22ème traversée sans interruption. En l’an 1927, ce mois de juillet,
Pour la première fois, son fils Augustin âgé de 10 ans sillonnant avec lui la campagne. Se remémorant au même âge, la besogne difficile, marchant à pieds avec son père à l'époque avec un bâton sur le bâti des épaules qui avait fait de lui, un gaillard.
Ils étaient originaires de Tréguier qui était assez éloigné du pourtour de Roscoff.
Le guénidec, trente deux ans, le béret bien enfoncé, des tresses d'oignons roses dégringolant du garde-boue jusqu'au guidon.
Au loin, les prairies vertes. Bordée par la belle côte sud de l’Angleterre diffusant une lumière douce.
iL n'était pas rare d'apercevoir les vélos et les bérets éparpillés, à côté des fleurs sauvages tout en haut des falaises blanches.
Les Guénidec regardant l’océan, du moins la mer.
Libres, comme le vent.
Libres, comme le vent.
Le père proche de son enfant. Enlacés dans les blés tendres aux couleurs cuivrées d’oignons.
Où le vent du nord parfume les cheveux sous un ciel étoilé.
De l'autre côté de la Manche, Marie n'ayant pas sommeil, la paimpolaise veillant sur la mèche emboutie, illuminant dans ses pensées.
La providence posée sur la margelle comme quelques portions de nuit de la côte granit rose avant qu'Augustin et son amoureux ne referment les paupières sur une dernière lueur...
Où le vent du nord parfume les cheveux sous un ciel étoilé.
De l'autre côté de la Manche, Marie n'ayant pas sommeil, la paimpolaise veillant sur la mèche emboutie, illuminant dans ses pensées.
La providence posée sur la margelle comme quelques portions de nuit de la côte granit rose avant qu'Augustin et son amoureux ne referment les paupières sur une dernière lueur...
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