Au bord - d'elle
elle suit les coutures d'une plaie artificielle
d'une plaie qui suppure les contours du sommeil
du même bord, la nuit s'endort et la nuit s' éveille
elle change le décor et l'ennui des corps sans besoin d' être belle au bord - d 'elle...
il y a des envies de lui...
des chiffons de soie
une fenêtre borgne
le temps qui se cogne autour de ses bras
La douille d'une cartouche comme une bête farouche qui la montre du doigt et des chrysanthèmes un dimanche de carême dans ce grand lit froid
Les bouquets se fanent quand l'amour les condamne à vivre hors - la - loi
Un matin qui fait mouche un baiser sur la bouche et la nuit s'en va
Une vie de bohême c'est une vie sans diadème mais une vie de roi qui tue les alcôves le rouge et le mauve et les grands yeux lilas.
(Au bord - d'elle - Jonavin)
Très beau texte comme toujours.
RépondreSupprimerJ'aime particulièrement
« le temps qui se cogne autour de ses bras »
Le thème est grave et beau.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ce sont des anciens textes de mon frère que je retrouve par-ci par-là,
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