Mes beaux jours à Laval se déroulaient comme à l'accoutumée. Je profitais de la pause midi pour me balader sur la zone d'activité commerciale.
Sur les étagères murales, des petits sachets transparents confectionnés de petits rectangles chocolats plats dont je découvrais les noms de carrés feuilletés, carats, mayottes, pralinés amande dans une collection ligne blanche, noire ou chocolat au lait.
A la dégustation, ce feuilleté croustillant associé au praliné et crème caramel enchantait mon palais. Exquis! Ca me changeait des différentes marques ballotins aux chocolats fourrés.
Depuis l'après midi, une quinzaine de sachets squattaient dans mon coffre de voiture. Après mon intervention de conseiller en vins, je prenais la route du soir en direction d'Angers.
Sur le retour, en écoutant la radio, retentissaient dans la pénombre d'Halloween. Les paroles de Jil Caplan,
"là où je te retrouve c'est pour l'éternité, là où je te retrouve c'est pour ne plus te quitter.
A l'amour, la réponse sera toujours l'amour comme une porte qu'on enfonce, un fleuve qui suit son cours ".
Cette chanson m'imprégnait à travers les villages aux murs de tuffeau où les citrouilles de Mayenne illuminées sur les rebords de fenêtre reflétaient une impression bizarre et féerique.