Depuis ce matin, j'arpente la lande. Même si je devine les pensées profondes qui éclatent en silence. Je suis sûr que ton ombrelle de sentiments n'a pas encore quitté le port ni l'expression figée du premier rendez-vous.
samedi 5 juillet 2025
La lande
jeudi 19 juin 2025
dimanche 15 juin 2025
dimanche 8 juin 2025
Retour en Afrique 20 ans après ma première année de naissance
Short lâche, je les avais distancés.
mercredi 28 mai 2025
vendredi 23 mai 2025
Une femme d'aujourd'hui
Mes interrogations,
La douceur de sa voix, une sonorité presque palpable marquerait à jamais mon esprit dans la seiche au vent.
vendredi 16 mai 2025
Bleu pour le ciel à contre courant
Allongé sur le dos
Hier, j'aimais
La douceur de tes doigts
dimanche 4 mai 2025
Le vent était si faible
Le vent était si faible, léger, chaud, généreux, capiteux spirituel, brûlant.
dimanche 20 avril 2025
cidre du limousin
Parfois, j'ai des clientes qui aiment des sensations nouvelles.
Je me souviens de cette jeune enseignante qui aimait et ne jurait que par des produits labellisés Bio.Elle m'avait parlé de sa daurade qu'elle déposait sur un lit de citrons confits.
Elle cherchait désespérément un Riesling AB pour lier le vin et l'accompagner.
Je ne voulais pas qu'elle reparte chez le caviste du coin parce qu'elle m'avait mis l'eau à la bouche.
Je me souvenais du Périgord vert où des pisciculteurs venaient du haut Limousin pour nous vendre des truites au restaurant. Sur le zinc du bar, il nous avait suggéré que l'acidité du cidre du Limousin, c'était sensationnel pour marier la truite poêlée aux amandes effilées, dans un patois digne des films en noir et blanc de Gabin.
Sans trop de convictions pour la daurade,
Je lui demandais de me suivre dans le rayon "Bières", en face du linéaire, je lui présentais un cidre brut artisanal du Limousin, estampillé AB pour la rassurer.
Le regard étonné,
Essayez donc!
- Un cidre, vous êtes le premier!
Je la regardais en l'apostrophant "Un client content, c'est un client qui revient"
Quelques semaines plus tard, J'étais loin de me douter que j'allais recevoir toute la vague enseignante .
vendredi 11 avril 2025
Vibrations
j'étais parti dans la fraicheur du matin,
Depuis que je réfléchissais à ma reconquête amoureuse, "Ai no corrida" retentissait dans la voiture maintenant je me trouvais aux confins des départements de la Sarthe, Loir et Cher pas très loin du vignoble de Jasnières.
Je savais que j'allais la retrouver mais quand? Comment pouvais-je m'y prendre? Hormis mon cœur touché par l'intuition, je voyais mes sentiments s'attendrir dans les paysages jadis traversés.
La nature d'une femme reste toujours énigmatique, on ne sait jamais à quel moment leur ténacité flanche.
Depuis quelques mois, je cherchais le point sensible qui ferait mouche pour la faire passer par toutes les sphères de l'amour mais je crois que je prenais conscience que je pouvais la perdre à tout jamais.
Le silence me faisait ressentir le manque avec certitude où chaque instant passé auprès d'elle était un bonheur mais le bonheur c'est de s'intéresser au vide plutôt s'intérioriser car il n'y pas de vide dans le vide.
L'absence ouvre les portes de la compréhension de l'amour. Pourquoi elle et pas une autre?
Calé dans le fauteuil de la voiture.
Les images charnelles du paradis perdu revenaient sans cesse. Quand une femme ondule légèrement sur vous pendant que vous êtes à demi couché vous offrant ses beaux seins c'est comme un soleil en cloche, ça bourdonne, tu sens la vie avant que sonne le glas.
Quand on aime, il faut comprendre car en amour il y a toujours un fil invisible même quand on est séparé.
Le mystère de l'amour nous entraîne loin, très loin On ressent ces choses là, ça tiraille même si ça ne s'éclaircit pas comme on le souhaiterait.
La réponse sonne toujours dans un face à face spirituel où les sentiments dansent dont jaillissent finalement de ce qu'on a de plus pur la vulnérabilité.
Sur ces pensées, je remontais le son, la route était belle.
lundi 10 mars 2025
Les bouts du monde
Depuis mes 17 ans, je pensais être habité par un grand vent romantique qui m'accompagnait partout comme une sorte d'effluve qu'on respire naturellement.
Claque le vent, sur fond d'azur, les pensées amoureuses franchissant la couleur du cap de Bonne Espérance sous le déluge d'histoires de cap engloutis, de havres battus et de récifs semés d'embûches.
Quelques années plus tard,
Dans un choix crucial, la raison l'emporte toujours sur les sentiments.
dimanche 23 février 2025
Le Homard bleu
Je redécouvrais la sensation de confort, les tables rondes espacées, le service hôtelier à la française.
A l'approche de mes 30 ans, je sentais peu à peu ma vie affective se stabiliser.
Sur le trajet, à travers le verre securit, les images de bien être m'envahissaient.
Même si pendant la balade après le dîner les cœurs n'avaient pas tangué sous un soleil complice qui s'effondre au bout de la jetée.
Abandonnés comme les amoureux qui attendent que les Hurlevent les emportent sur une mer déchainée.
Je ne brusquais pas les choses,
Elle n'était du genre à regarder le monde tourner comme un cerf volant.
Je savais qu'en haut de la falaise le rouge lui monterait au front. Le fracas des brisants déposerait sur le contour nos lèvres, un air iodé.
Sur la baie figée, elle revendiquerait son instinct.
dimanche 9 février 2025
Ma plus belle nuit d'amour
C'était les bords de Seine,
lundi 27 janvier 2025
Tout s'arrange à la fin
Après avoir quitté le pont de Sèvres, je me dirige en direction de Vélizy.
Juste avant d'arriver au rond point de Chartres, c'est ici que j'hésite toujours entre l'autoroute et la nationale.
Finalement, je bifurque à gauche en me garant devant le jardiland du coin pour ne pas me planter avec les dates de Toussaint.
Si nous étions en mai, je n'achèterais pas de bruyère mais quelques pensées. Ces fleurs moins costaudes, me semblent fragiles au vent, éphémères comme le coquelicot. Voilà ce que je me raconte.
J'aime parcourir la province calme avec ses villages typiques en suivant le cours du Loir. Même si je n'ai jamais visité le manoir de la Possonnière, j'imagine toujours que le courant colporte les sentiments amoureux au pays de Ronsard.
Un jour, j'y suis passé, les grilles étaient fermées, c'est une belle demeure exposée dans un écrin de verdure tout proche de Couture sur Loir.
Bien que je connaisse l'itinéraire par cœur, j'ai l'impression que le parfum de la rose ne s'est pas évanouie. Je pense souvent à ma destinée amoureuse.
Bon ! C'est vrai, parfois ma vie affective me met souvent au creux de la vague.
Dans ces moments là, j'aime le silence radio, je dirai plutôt prendre un peu de recul parce que dans la psychologie, il faut être habile pour reconquérir une femme qu'on aime par dessus tout. Habile ne veut pas dire meilleur ou machiavélique. Tout simplement habile quand on possède une nature angoissée.
Eh oui, les relations affectives ne sont pas souvent, celles, comme qu'on aimerait suivre. Je ne sais pas pourquoi, en ce moment, j'ai tendance à voguer sur une mer mouvante avec pleins de remous.
Et quand on aime une femme, on souhaite une relation saine, apaisée, comme un chaland qui glisse, petit clapotis, Libellule pour la tourbe légère, bleu pour le ciel à contre courant mais dans la vie ça ne se passe pas toujours ainsi.
II y a des femmes, peut-être ont elles eues le cœur ravagé. Ont elles traversées le cap de bonne espérance? Subies des tempêtes à cause de corsaires vite dépassés, qui dès le moindre écueil, abandonnaient le navire?
Je les connais ces flibustiers, la fleur aux dents, canon à l'abordage, l'esprit empyreumatique où fume le regard ténébreux pour mieux cacher une lame pendant le voyage, lacérant peu à peu, les voiles de l'évasion.
En effet, pour suivre une boucanière, sculptée à la proue, il faut être un matelot bien accroché pour s'affranchir des coups de rouleaux.
Comme un marin pris dans le vacarme assourdissant de l'océan, visage mouillé dans le déluge, tenant la barre du gouvernail malgré les déferlantes.
Puis au petit matin, le calme, tu te relèves, rien ne bouge, Tu défies l'horizon.
En amour tout dépend de manière casuistique comment on voit les choses.
Qu'est ce qu'on peut faire par amour?
La conscience des choses, dans le domaine affectif, c'est toujours d'être sincère dans la relation même si le retour d'une femme n'est jamais gagnée. Il faut accepter toutes les possibilités.
C'est vrai rien n'est fini, c'est jamais fini.
Et comme dit la chanson tout s'arrange à la fin,
j'aime conduire en écoutant les paroles qui réchauffent le coeur.
vendredi 24 janvier 2025
Ce héros
Je m’étais confortablement installé comme les spectateurs dans le fauteuil.
Emporté dans le style des années 30 par ces belles femmes longilignes.Cambrées dans leurs robes courtes.
L'aviateur n'allait pas tarder à décoller....
Ce zinc qui allait s’échouer dans la Cordillère des Andes.
Le vent et la pluie cognant sur la fenêtre. Comme pour annoncer,
Les pétarades de L’engin… Le clair-obscur. Vertige dans les déferlantes...Pour se dire que c’était un peu sorcier de prendre l’avion à cette époque et qu’il fallait vraiment être courageux pour conduire ses drôles de zinc de l’aéropostale.
Et l’homme, pas si malin que ça.
Esseulé dans l'immensité puis au 3eme jour du matin, le calme plat regardant à perdre de vue les grandes étendues de blanc. Décidant d'inscrire sur la carlingue "N'ayant pas été repéré, je pars vers l'est. Adieu à tous, ma dernière pensée sera pour ma femme."
(J'me disais bonhomme, je ne voudrais pas être à ta place)
Mais de voir ce héros partir à la conquête de l’inconnu, bagage à la main, dans son costume tweed. Prêt à franchir les limites de la conscience. Quand même, il n’y a que le sens de l’instinct qui pousse l'homme dans ses retranchements.
Moi qui n’avais jamais lu en entier « Terre des hommes » ou juste quelques bribes dans une classe primaire. Me rappelait ces héros oubliés qui resurgissaient.
Dans une nature hostile, en plein blizzard,
Le voyant s’agenouiller dans la neige, se relever d’épuisement. En soliloquant le nom de sa femme " Noëlle" pour qu'elle puisse toucher l’assurance-vie,
Continuant dans la neige, se remémorant dans le froid atroce que la prime d’assurance ne peut être touchée. Que si le corps est retrouvé.
Se roulant dans la neige, les gelures au corps où dans ces conditions, le temps paraît une éternité.
Les doigts esquintés, escaladant les parois rocheuses pour encore franchir trois cols,
Au prix de la vie suprême, exténué de force.
Cinq jours d’un combat avec le mental, l’animalité et l'image de la mort.
Il y a tout ce sens, que j’appellerai ici « folie » et tout ce qu'on peut faire par amour.
Quand il tombera dans les bras de son ami Antoine de Saint-Exupéry,
Il ne pourra s'empêcher de dire...
mercredi 22 janvier 2025
Rosée brumeuse
Le dimanche soir, je pensais à la douceur d'automne dont les formes colorent et pimentent les paysages.
Depuis une semaine, j’étais revenu au pays,
Ma saison de serveur venait de se terminer et je savourais la tranquillité d'un anjou oublié.
De l’autre côté du fleuve, je voyais toujours le fruit en grappes s’enivrer de miel et de fleurs blanches à travers l'alignement des vignes où la mémoire garde une nature cachée.
Des paysages entre douceur angevine et camargue sauvage.
A Savennières lors de la fête des saveurs, je l'avais reconnu derrière son stand. La sentant un peu confuse.
Grâce à mes conquêtes arlésiennes dans la région la plus sauvage de France, j'avais gagné en assurance même si rien n'est gagné avec une femme, je partais en territoire conquis.
Comme tu peux le constater, la matière est puissante en bouche, sans lourdeur.
dimanche 19 janvier 2025
Le bois de Cise
C’était une bohême réceptive qui cueillait l'instant, je n'étais pas étonné qu’elle éprouvât le désir de s'allonger sur le sable.C’est un geste naturel, dès que la vie bourdonne, on a ce besoin vital d’être en communion avec les éléments naturels.
Bien qu’elle m’invitât à la rêverie, je pensais que ça allait durer 2 plombes!
Adieu "Homard bleu", adieu fruits de mer, adieu muscadet et nougat glacé.
Quand j'y pense, j'exagère !
Dans un décor bucolique, j'entendais battre son petit cœur comme un petit animal dont le rythme m'attendrissait. C'est vrai, quand vous avez la nuque calée dans les seins chauds. Comment dire, ça cadenasse vos angoisses. C’est comme un soleil en cloche puis vous fermez doucement les yeux. Vous sentez la ruche bourdonnante tel qu'un emplâtre vivifiant vos raideurs cervicales.
Du bas de la falaise. Je voyais le monde tourner comme un cerf-volant.
De nos tignasses peignées à la diable, de nos lèvres noires,
De ces baisers mielleux comme un bateau qui se coule dans la ruche.
La mer était belle.
mercredi 15 janvier 2025
Escapade angevine
J'aurai bien mis une annonce,
Oh oui,
Une guide volubile m'accompagnant en voiture, un peu rêveuse dans les jardins de Villandry,
Enigmatique, le soir à la bougie, quand son visage s'éclaire dans la fraîcheur d'un caveau aux odeurs de tuffeau.
On les déguste en anjou lors des fêtes populaires,
Grillés sur des barbecues avec un beurre d'escargot, accompagnés de fouées, ces petits pains garnis cuits au feu de bois plus connu sous le nom de fouace, dans le sud.
Magnifiée par une coulée de lumière,
Sous le pont de Gennes.
Depuis ma chambre, paupières mi closes
J'aimerai voir entre les tables enfumées, ses lèvres toucher le vin framboisé, A la robe si légère, s'allongeant au bord de l'eau comme la Dame de Monsoreau.
lundi 13 janvier 2025
Pensées Ikéennes
Jeudi, 13h30.
Direction salle de bain. « Vacances j’oublie tout »
Le temps de me regarder dans la glace. Un peu de cire sur les cheveux.
Juste le temps de choper ma carte Ikea, mes clefs de bagnole sur la commode.
Me voilà sur le périph, sensation fluide.
Vitres ouvertes.
C'est le pied de conduire dans ces conditions.
Après avoir garé ma bagnole à côté des berlines allemandes.
J'ai la démarche tranquille, rythmée comme la nette impression que le groupe « Elégance « m’accompagne dans ces longs couloirs de béton épurés.
Escalator ! Me voilà à hauteur des visages qui défilent dans la lumière vive.
Depuis le hall, de grandes affiches annoncent la nouvelle collection des fauteuils en cuir.
Depuis quelques minutes, j'entends une voix douce qui répond au portable.
Après plusieurs coup de fil, je sais déjà,
C’est une avocate à la cour qui part en audience, lundi à Soissons.
Qu’elle doit emmener Sacha pour la fête de la nature à la Frette sur Seine.
Il faut dire, j'm'ennuie comme un rat mort depuis mon divorce.
Je ne me suis pas encore retourné. Je sens déjà son parfum qui caresse mon esprit.
Au loin, je l’aperçois.
Légèrement penchée. Son cahier coincé sous le bras gauche. Je sais que c’est elle.
Je ne suis pas avocat mais je sais aussi prendre des notes.
C’est une rousse, menue, coupe carrée classique. Punaise! C’est mieux qu’un dépannage.
A quelques pas de moi, tournique sur la chaise rose, ouvre les tiroirs. On dirait une ado, elle est marrante.
Malgré mon oreille attentive, hi hi me suis trompé. Sacha est donc une fille.
Maintenant, voilà qu'elle se trémousse sur le matelas. J'y crois pas la façon dont elle agite son corps comme un p'tit ver de terre. Joli son cardigan beige à manches longues, hum comme c'est mignon la dentelle incrustée sur les épaules.
Vas-y cocotte, fais danser ton ventre, malgré sa ligne, elle doit approcher le 95C, c'est comme je les aime.
J'me demande ce qu'elle peut bien gribouiller. Suis sûr, ça doit être nickel chez elle.
A 15 heures, génial ! Tous les employés des alentours sont repartis au bureau.
Les mamans du mercredi sont absentes. Enfin, je peux savourer mon thé bergamote sans entendre ces cris stridents qui perturbent mes idées quand j'ai la tête dans les nuages.
Nom de Dieu !
Whaou! Qu'elle est belle.
On se croirait dans un tournoiement réveillant mon imagination. C'est dingue! Y a bien longtemps que je n’ai pas dégusté une eau de vie si pure dans cette salle.
Quelle légèreté dans les mouvements ! Quelle grâce !
Putain ça recommence! Ma petite voix intérieure, ça faisait longtemps que je ne l’avais pas entendu.
C'est de la belle petite caille Lolo, comme tu les aime!
Il faut être difficile, je ne suis pas habitué à ce genre de gabarit.
T'as vu ces jambes,
Oui pourquoi ?
Je suis sûr, t'as maté sa poitrine quand elle s’est baissée pour ouvrir les tiroirs, t’as aimé ses tâches de rousseur sur le galbe de son buste. Hein coco! T'as vu ses gros seins.
Bien sûr que j’ai maté.
Qu’est-ce que t’attends, vas y !
J’te dis, qu’elle attend que ça !
C’est une mère de famille,
Et alors ?
C’est une maman qui profite d’une pause détente avant de faire ses achats pour sa fille.
Allez, vas y. Si tu as un zeste de courage.
C’est une avocate, elle a le sens de la réparti.
Raison de plus, elle est toute seule, détendue, personne pour la juger !
J’te dis que les femmes aiment l’inconnu, l'inattendu.
Vas y lolo !
Non, j 'peux pas! C'est une maman.
Tu t’approches doucement en la regardant dans les yeux, tu lui dis que tu la mate depuis un quart d’heure, tu la trouve sensass, élégante, t'as envie de discuter avec elle.
Ca s’appelle être proche de sa pensée.
Un vrai mec, c’est comme ça qu'il fait ! Qu’est-ce que tu crois ?
Non, mais ça ne va pas !
Y 'a pas une autre approche, comment dire, plus …
Mais non ! Si tu penses l’aborder dimanche, comme au temps des impressionnistes, mon gars ! Tu peux toujours aller te faire brosser pour avoir son numéro de portable.
T'as un jardin devant toi. Improvise. Innove !
Regarde,
Sa façon de caresser ses cheveux.
N'importe quoi ?
Ça, c’est un signe. Allume-moi ce brasero !
On dirait une gitane autour d’une verdine éclairée de lune.
Regarde ses nombreux bracelets fins sur son bras.
Je ne suis pas littéraire ni téméraire, sans déconner faut-il avoir tous ces points de détails pour aborder une femme?
Elle vient de lever la tête,
C’est une fleur agitée. Allez ! Lolo, cueille là en plein cœur comme un jeune frelon,
Perfore son imaginaire avec tes dards !
Tu vois, elle remue sans cesse le cou.
C’est le moment !
Oh doucement, faut que je respire.
Lève- toi,
Vas-y lolo !
Mais si elle me rambarde gentiment, j'reste planté en plein milieu comme un con , j'fais quoi ?
Ben quoi, t’auras essayé,
Dimanche à La Frette, J'te vois déjà faire les cent pas telle une roulotte brinquebalante éternuant la mélancolie des voyageurs infatigables.
T’as la côte lolo, tu veux que je te dise t'es beau avec tes chaussures bateau et ton regard innocent.
J'peux pas, j'peux pas.
Mais si elle est accompagnée de son mari, Dimanche, j’ai l’air malin.
Mais non grand nigaud, t’as rien compris aux femmes.
Allez lolo, Respire un bon coup! C'est parti.