mardi 20 juin 2023

La Lande

 Depuis ce matin, j'arpente la lande.

J’aime ces lignes qui se brisent pour disparaître.
Je t’aime encore, peut être plus qu'hier.
Sur l’estran, je pense toujours à la semeuse à tout vent, celle où l’on cueille les baisers pour les emporter à ciel ouvert.
Les rêves,
Les choses,
Le silence,
Par delà les pensées, je connais ton ombre quand tu danses le bonheur.
Pour ramasser la nature, j'aime ton air perplexe devant un polychrome,
Quand tes bras, tes mains se joignent en hauteur de ta tête pour former un triangle dans le jeu de lumière.
Je sais que tu reviendras,
Parfois dès les premières images, j'ai l'impression que je découvre l'humeur maritime. Dans cette vague de fleurs sauvages...D'interrogations, tu me fais aimer la vie...

dimanche 11 juin 2023

Limoncello




 J'avais aimé le silence de la toscane fraîche, quelque part, à côté de Borgo San Lorenzo. 

Portes ouvertes sur les parcs avant de flâner à Lucques. 
Je n'allais pas tarder à découvrir les terrasses vertes avant de m’allonger sur la pelouse de Pise.
 Florence, au mois de mai pour les trattoria menu chic, jardins à l’italienne m'offrant ses tomates à l'huile d'olive, basilic, odeur de parmesan, jambons  suspendus.
Laissant mes yeux se promener sur les fresques murales de teinte toscane. 
 Petits villages du Chianti.
Comment oublier les ruelles secrètes de San Gimignano jusqu'à la place de Sienne ?
 Arriverdeci! En quittant le ciel azuréen.
 Et pour finir, les derniers regards sur l'autoroute entrelacée avant de voir disparaître les lacs piémontais. Mélange de l'eau bleue, de vert et blanc.
(Depuis que je vais chez ma mère, j'y ai pris goût, il faut dire qu'elle le prépare bien le limoncello). 
 "di Sorrento" le soleil du sud. Sauvage. La côte amalfitaine. 
Posatino
Capri 
J'aime bien ! Quand maman sort les petits verres transparents.
 Surtout en digestif,
glace pilée. la bouche fraîche, citronnée aux notes légèrement épicées.
J'imagine le bonheur avec un effet graduel.

vendredi 2 juin 2023

Dernière lueur




 

 Dernière lueur sur les planches en bois d'azobé 

De ce vent iodé, je quitte l'humeur marine où j'ai libéré ta silhouette aux alentours

Etrangement, les lampadaires éclairent à peine le sol sous l'ombre 
jersey des villas normandes
Devant les boutiques
Je marche
Tant les vitres font miroiter
l'enseigne des lettres lumineuses
Souffle la bise, d'un monde transparent
Se reflètent les gouttes de pluie sur la baie

 ce ressenti trouble, où passe le silence à travers les alvéoles

Comme l'accroche-cœur pour dégrafer au fond, les senteurs marines
Mais avant, un peu d'irrévérence
Sous la ville endormie, 
Je ne peux m'empêcher d'imaginer, quelques pensées éclaboussantes, quelques lumières douces pour se baigner dans la fantaisie de tes vagues


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