vendredi 2 juin 2023

Dernière lueur




 

 Dernière lueur sur les planches en bois d'azobé 

De ce vent iodé, je quitte l'humeur marine où j'ai libéré ta silhouette aux alentours

Etrangement, les lampadaires éclairent à peine le sol sous l'ombre 
jersey des villas normandes
Devant les boutiques
Je marche
Tant les vitres font miroiter
l'enseigne des lettres lumineuses
Souffle la bise, d'un monde transparent
Se reflètent les gouttes de pluie sur la baie

 ce ressenti trouble, où passe le silence à travers les alvéoles

Comme l'accroche-cœur pour dégrafer au fond, les senteurs marines
Mais avant, un peu d'irrévérence
Sous la ville endormie, 
Je ne peux m'empêcher d'imaginer, quelques pensées éclaboussantes, quelques lumières douces pour se baigner dans la fantaisie de tes vagues


4 commentaires:

  1. Une mer d'amour qui ne donne pas envie de revenir sur la terre ferme. Bises alpines.

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    1. Oui, bien enveloppé dans la matière pour respirer les senteurs marines, les sensations. Bises

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  2. J'espère que tu as quand même pris ta bouée en forme de canard pour ne pas couler. :-)

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  3. J'ai le kit complet mais là je laisse masque et tuba. Tu veux me rejoindre? J'espère que tu ne fais pas un 95 C autrement j'aurai du mal à respirer quoiqu' avoir le torse contre les seins d'une femme c'est comme un soleil en cloche avec en primeur la fraîcheur des collines suisses, je pense que je ne risque pas de couler ;-)

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