lundi 17 avril 2023

Les galantes

 Au 19ème siècle, les femmes nées sous une bonne étoile fréquentent les bains de mer Cabourg, Deauville, la Baie de Somme, Le Touquet Paris-plage, Arcachon, Biarritz.

Chaque jour d'été, les rayons de soleil caressent les bow-windows.
La vie balnéaire respire le vent iodé sur la côte normande, bretonne, picarde, d'opale de ci et là.
A partir de 1850 le réseau ferroviaire se développe à grande vitesse.
En 1860, la ville d'Angers n'est déjà plus le terminus.
Dans un village du Morbihan, au lavoir, une paysanne papote sous les airs effarés de visages bronzés, eh oui dimanche dernier, sa cousine Marie à vu ses maîtres manger des cailloux en parlant d'huîtres,
Léonie, sent la peau de lait, blonde aux traits fins, robe corsetée. Chignon bien remonté dans la fraîcheur de ses vingts ans laisse apparaître quelques grains de beauté sur sa poitrine dont les mains gantées en dentelle s'amusent à faire tourner l'ombrelle sur le quai d' Austerlitz, en attendant son amoureux.
Il faut beaucoup de temps pour être élégante,
A Auvers sur Oise, Vincent Van Gogh n'a pas encore peint un champs de blé.
Quelque part en Belgique, une voix est en train de lire un passage de la bible chez des pauvres gens. Sa peinture n'a pas encore la couleur mais son regard révèle l'émotion d'une jeune paysanne aux doigts crochus qui déjà veloute le paysage...


2 commentaires:

  1. On dirait un tableau réaliste de Courbet ou d'Emile Friant.
    C'est beau.
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. On dit que je suis un artiste dans mon métier -:)
      Laurent le prétentieux

      Supprimer

Membres