vendredi 25 février 2022

Le Bois de Cise


 


C’était une bohême réceptive qui cueillait l'instant, je n'étais pas étonné qu’elle éprouvât le désir de s'allonger sur le sable.

C’est un geste naturel, dès que la vie bourdonne, on a ce besoin vital d’être en communion avec les éléments.
Bien qu’elle m’invitât à la rêverie, je pensais que ça allait durer 2 plombes!
Adieu  le resto "Le Homard bleu".
Quand j'y pense, j'exagère !
Dans un décor bucolique, j'entendais battre son petit cœur comme un petit animal dont le rythme m'attendrissait. N’y a pas à dire, quand vous avez la nuque calée dans les seins. Ça cadenasse vos angoisses. C’est comme un soleil en cloche puis vous fermez doucement les yeux. Vous sentez la ruche bourdonnante comme un emplâtre vivifiant vos raideurs cervicales.
A Mers les Bains, sur la jetée, il y avait bien la marchande de frites.
Dos à dos sur la bordure, comme des ados, nous nous languissions de nos sandwiches américains. Je crois que je n'ai jamais pris autant de temps pour croquer un encas. Les deux corps collés.
Opposés, le temps d'aimer...
Il n’y a que les femmes qui ont ce pouvoir de nous faire glisser les nuages.
D’un ciel dégrafé, les yeux ouverts, comment ne pas oublier le bruissement de sa robe...
Du bas de la falaise. Je voyais le monde tourner comme un cerf-volant.
De nos tignasses peignées à la diable, de nos lèvres noires
De ces baisers mielleux comme un bateau qui se coule dans la ruche.
La mer était belle.

2 commentaires:

  1. Bon. Les frites, ce n'est pas très romantique, il faut bien l'avouer. Heureusement qu'il y a les nuages et la mer. Bises alpines.

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  2. Sourire...Un bon sandwich américain avec de fines lames d'oignon bien rissolées, quelques rondelles de tomate des bonnes merguez un peu grillées, des frites qui dépassent de la demi baguette le tout tartiné de moutarde et comme bagage l'océan, le vent, la falaise...
    Bises parisiennes

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