lundi 21 décembre 2020

Quelques vins pour les fêtes de fin d'année

 MUSCADET de Sèvre et Maine sur Lie:  C'est fin, frais et léger. Température 7- 8°. Evitez des millésimes supérieurs à 2 ans, c'est exquis avec une assiette de saumon fumé, un reste de poisson. En guise d'apéritif,  du beurre salé breton accompagné de crevettes grises, super avec une andouille de Guéméné.  « C’est bon et pas cher » Et puis le vin qui titille le bout de la langue avec les arômes citronnés en bouche, j'adore ça!

J'avais oublié le Gros-Plant, curieusement, si vous avez devant vous un grand plat de fruits de mer reposant sur un lit d'algues. Le meilleur de l'atlantique sur votre table! Avec l'odeur de la houle si particulières aux côtes de cette région sauvage, alors vous trouverez la dureté du Gros-plant qui fait pleurer les yeux accompagne étonnamment les huîtres, les coques, le crabe et le reste.)

POUILLY-FUME :  idem pour l’achat des millésimes, la période de la St-jacques,  des noix de St Jacques Poêlés avec un fondu de poireaux,  l’accord est d'une grande finesse. La minéralité de ce vin est exceptionnel.
Le bouquet de fleurs blanches parfume et les notes végétales apaisent l'esprit. (Ce parfum  "Fumé" comme les Graves ci-dessous)
Aussi, c'est une invitation avec des fromages à pâte dure de chèvre ou frais avec du bon pain au levain.

GRAVES du Sud rouge : Millésime à point 4 ans, sensationnel avec un poulet rôti froid le samedi soir, se marie très bien avec les volailles, moins cher et moins structuré en bouche que le Pessac-Léognan, cependant plus fruité, ce vin s'ouvre plus vite en maturité. Néanmoins, j'aime les saveurs empyreumatiques du Pessac-Léognan (termes qui désignent un vin exprimant des notes fumées comme un frottement de silex, pour être clair tout ce qui se lie au feu) ce goût de terroir bordelais si caractéristique se marie si bien avec éventail de magret de canard, une pintade rôtie, un pigeonneau désossé, pour faire simple délicieux avec tous les mets à chair blanche.

COTEAUX du LYONNAIS rouge : (extra avec un hachis parmentier, une ballotine de volaille, la charcuterie de votre terroir)
Pour ce vin, il faut choisir un millésime récent pour garder le fruit en bouche. Le gamay ne se conserve pas, de plus si vous aimez le style bonbon anglais pour le côté acidulé, il peut remplacer le Beaujolais.
Agréable d'avoir les saveurs de fruits rouges qui voyagent en bouche avec une souplesse et la rondeur qui s'harmonise facilement avec les plats.
Une idée gourmandise? Pourquoi pas! Tentez l'escalope de veau à la milanaise ou normande.
Température de dégustation :  12-13°

COLLIOURE  rosé :  (50% syrah - 50% grenache noir) C’est le vin des amoureux ou celui des peintres qui séjournaient au début du siècle sur la perle de la côte vermeille.
Le petit port de Collioure avec ses ruelles teintées d'ocre et de rose que reflète la lumière comme (Henri Matisse s'il n'avait pas chevauché sur le sillet d'un ciel fougueux).
Les vignes en terrasses étagées offrent un spectacle devant le visiteur époustouflé sur la route sinueuse, le regard plongeant dans le vertige de la mer bleue. C'est déjà un avant goût d'Espagne.
Dès les premières gorgées, les épices se font crescendo, ça chauffe doucement la bouche...C'est extra avec un couscous, une paëlla ou des recettes asiatiques, la longueur est accentuée par la syrah qui apporte les notes poivrées, le grenache contrebalance l'équilibre avec le cassis, framboise et groseille, toutes ces arômes amplifient le palais, s'intensifient pour finalement s'écraser légèrement sous la langue. Ca titille bien l'esprit,
Je pense également à des recettes comme des gambas flambées au cognac, des rougets à la provençale. (des trucs de ce genre)

SAINT NICOLAS de BOURGUEIL :  vin framboisé,
De préférence, je choisis comme repère la commune de Restigné sur l’étiquette, (c'est mon coup d'oeil pour le terroir). Attendre 3 ou 4 ans pour que l’acidité s’estompe, on ne les conserve pas plus de 6 à 8 ans. Que l'on déguste à une température de 14°.
 Hum...hum  par exemple - Lapin en gibelotte. Dans les marmites tourangelles, c'est souvent une recette qui mijote au coin du feu.
Autrefois, les paysans se régalaient avec une gélinotte grillée, le dimanche en famille.

SAUMUR CHAMPIGNY : C'est un vin à la robe rubis, un nez profond de violette et au goût également framboisé mais plus porté sur la cerise par rapport au St-Nicolas.
Dégustation 14° avec un porc à la boulangère, ou un poulet à la Clamart.(Ne me demandez pas ce que veut dire "à la Clamart")
Ou bien, si vous aimez la levée de la Loire, la route touristique entre Angers et Saumur.
Vous trouverez  un restaurant typique avec ses roses trémières qui vous accueillera si tout va bien après le 20 janvier dans la douceur tendre des beaux-jours ou en fraîche soirée d'été dans un caveau troglodytique, le bonheur de déguster les fameuses fouées ou galipettes (ce nom vous dit peut-être quelque chose.;-)
Eclairés à la bougie, vos visages parfumés par les senteurs du tuffeau, ce vin fruité, gouleyant où l'on imagine les déjeuners sur l'herbe...

2 commentaires:

  1. Coucou. Je ne suis pas très poisson et fruits de mer. Néanmoins, des coquilles Saint-Jacques... miam. Donc, en suivant ton conseil, je commande un verre de Pouilly-Fume. La France est un beau pays de vignobles, tu me mets l'eau à la bouche. ;-)
    Et rien de tel qu'un dîner en amoureux, à la lueur de bougies, avec un bon vin pour délier les langues et les esprits. Bises alpines.

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  2. Oh oui, des noix de ST jacques poêlées, sel poivre avec un peu de persil sur le dessus en fin de cuisson accompagné d'un fondu de poireaux.
    Quand on me demande le vin pour ce plat, je pars toujours sur un pouilly fumé surtout pour un dîner amoureux à la lueur des bougies. Les notes citronnées titillent le bout de la langue, ensuite je recommande une promenade, l'idéal le long de la jetée pour retrouver ses esprits pour finalement se laisser emporter par les vagues sous un ciel éméché...

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